LE SM C'EST BIZARRE
LE SM C’EST BIZARRE.
Pourquoi faire ce genre de
choses?
En matière de sexualité on peut avoir le désir de comprendre si ce
que nous faisons est normal. Mais dès le départ la réponse est faussée si
l’on se réfère à une normalité. En réalité, la sexualité unique n’existe
pas. Les personnes qui parlent de relation sexuelle normale ont
probablement une image de ce à quoi cela ressemble. Peut-être est-ce en
rapport avec la procréation comme objectif qui correspond physiquement au pénis
pénétrant le vagin, les lumières éteintes.
Pourtant il doit y avoir une raison pour que les gens s'écartent
de ce qui est "normal". Le fait est que les humains se sont toujours
engagés dans une grande variété d'activités sexuelles différentes. Toutes sortes
de choses font partie de l'expérience sexuelle humaine. Le rapport vaginal,
oral et anal. La relation sexuelle entre deux personnes ou plus de deux
personnes de sexe opposé ou semblable et bien sûr les relations sexuelles
perverses. Toutes les possibilités offertes de la condition sexuelle humaine
depuis la nuit des temps. En ce qui concerne le sexe, il
n’existe pas de normalité.
Ce sont les conséquences de
maltraitance…
Il doit tout de
même y avoir quelque chose qui ne va pas chez celui qui aime être sodomisé ou
fouetté. Il a dû être maltraité dans son enfance pour aimer ça. Bien-sûr, il y a des personnes SM qui ont subi des abus ou des traumatismes
mais pas plus que chez les personnes vanilles. Ce n'est pas une jeunesse de
maltraitance qui fait qu’une personne aime se faire enculer en levrette ou
cravacher jusqu’au sang. En fait, des études scientifiques montrent que le pratiquant SM est plus sain psychologiquement que le pratiquant vanille.
Mais être fouetté… Pourquoi
aimer avoir mal?
Personne ne demande à celle qui aime manger épicé :
- Pourquoi diable te fais-tu des brûlures chimiques? Qu'est-ce qui
t’est arrivé dans ton enfance qui t’amène à vivre une expérience culinaire
équivalente à de la torture médiévale?
Pour tout ce qui est en dehors de la sexualité, nous comprenons
que chacun peut avoir des goûts différents et que cela ne signifie pas qu’il ait
eu un traumatisme ou une enfance maltraitée. Nous ne cherchons pas d'abus sexuel
enfoui chez une personne qui adore la cuisine au chili lors d'une fête de la
choucroute. Chaque personne a des goûts différents et il n'y a pas
nécessairement de raison.
Nous pensons que la sexualité est différente pour chacun en grande
partie parce que nous savons qu’il n’existe pas de goût unique dans les
aliments, mais nous continuons à croire que la sexualité doit être normalisée. Cela
est valable pour d'autres activités. Un alpiniste au bout de sa corde
s'attend à dévisser, cela fait partie des risques. Il ne gravit pas
les pics rocheux sans douleurs ni courbatures. Mais nous n’entendons
jamais personne dire :
- Tu fais un sport dangereux qui te blesse que t'est-il arrivé durant
ta jeunesse?
Et bien sûr, la réponse c’est que le but de l'escalade ce
n'est pas de mourir ou de se blesser, mais c’est la beauté de l'expérience...
C'est aussi vrai pour le SM. Les marques et les stries ne
sont que de beaux souvenirs.
Le fait d’aimer la douleur
pour elle-même c’est étrange?
Pour comprendre cela, il faut savoir que c’est l’intensité
et non la douleur qui est essentielle. Les
pratiquants SM aiment les pratiques intenses. Beaucoup de gens aiment les
expériences intenses. Certains aiment que cette intensité soit dans la
chambre à coucher, d’autres sur la table de la cuisine ou ailleurs. Je
pense que raisonner en termes d'intensité aide davantage à comprendre pourquoi
quelqu'un peut être attiré vers le SM, au lieu d’y réfléchir en termes de
douleur.
D'accord, mais c’est quoi
alors le SM ou BDSM?
BDSM est un acronyme de B & D : Bondage & Discipline,
D & S : Dominance & Soumission et S & M : Sado-Masochisme. BDSM se réfère à tout ou partie de ces
choses et à beaucoup d'autres.
Attacher votre amoureux est BDSM; il en va de même de le
flageller, de le diriger, de le sodomiser ou de mille autres choses. Le
BDSM est très érotique et implique le sexe et une tension sexuelle. Alors que le SM lui est beaucoup plus hard et extrême ...
Une personne, le soumis accepte de se soumettre à une autre
personne la dominante. Certaines personnes aiment être soumises tout le temps,
d'autres aiment être dominantes tout le temps. Certaines aiment changer, soumises
un jour et dominantes le lendemain.
Beaucoup de gens pratiquent certains
éléments du BDSM dans leur vie sexuelle sans même en être conscients. Ils peuvent penser que le SM est un truc de malade. Ce que les
gens font avec des fouets ce n’est pas normal mais ils se bandent parfois les
yeux ou s'attachent et utilisent de la crème fouettée ... Toutes ces choses sont BDSM.
Le BDSM n'est pas nécessairement un sadomasochisme hardcore, le SM lui par contre est ultra hardcore. Mais les deux peuvent être remarquablement subtils, sensuels et doux. Ligoter votre
partenaire sur le lit et caresser son corps avec de la soie, des cubes de glace
ou de la fourrure est BDSM, appelé "jeu de sensations". Ligoter le même partenaire et le marquer au fer rouge, ça c'est SM !
Visitez Corpus Delicti :
Le Fer et le Feu.
Le branding ou marquage au fer rouge est une preuve ultime d'amour. Plus loin que le tatouage son acceptation va au-delà des clichés "fashion". Il se doit d’être aussi beau qu’un bijou. Lorsque j’ai vu de près pour la première fois des marques de branding réalisées avec des fers mal forgés, rustiques, voir avec des pyrograveurs ou du fil de fer porté au rouge, j’ai été frappé par leur peu d’esthétique. Il me semblait dommage que cet instant de souffrance consenti ne soit pas suivi d’une marque que l’on soit fier de porter.
Comme pour le tatouage je pensais qu’il était nécessaire d’appliquer des règles strictes de réalisation et d’utiliser des outils adéquats. Dans mon idée un fer appliqué dans les règles de l’Art doit laisser une belle marque. Avec l’aide d’une amie médecin, j’ai étudié de nombreux cas de brûlures et appris à les contrôler au mieux en cernant la température à appliquer pour ne pas aller au-delà du marquage du derme.
Comme pour le tatouage je pensais qu’il était nécessaire d’appliquer des règles strictes de réalisation et d’utiliser des outils adéquats. Dans mon idée un fer appliqué dans les règles de l’Art doit laisser une belle marque. Avec l’aide d’une amie médecin, j’ai étudié de nombreux cas de brûlures et appris à les contrôler au mieux en cernant la température à appliquer pour ne pas aller au-delà du marquage du derme.
Étonnement c’est un alliage d’art qui va fournir le matériau idéal à la réalisation de mes fers. Je peux maintenant vous proposer une gamme de fers en alliage adaptés à cette pratique.
![marque_fer_rouge_corpus_del](https://p0.storage.canalblog.com/06/55/455958/24958870.gif)
Les fers sont réalisés à votre demande suivant vos désirs. Un projet est établi en tenant compte des contraintes techniques et physiologiques. Une esquisse vous est soumise, puis, après acceptation, les fers sont réalisés. Les fers sont livrés accompagné d’une notice d’utilisation qu’il faudra suivre à la lettre. Le marquage peu également être réalisé par mes soins. Après la cérémonie de marquage, le fer peut être monté en broche ou pendentif dans le style des bijoux Corpus Delicti.
![Pendentif_feu_et_flammes](https://p6.storage.canalblog.com/65/76/455958/29793487.gif)
Pour garder un témoin de ce moment fort ! Révélez au monde, par ce bijou, la marque qui orne maintenant votre peau. Une fois le marquage au fer rouge réalisé, le motif en bronze est désolidarisé de son manche, gardé entier ou bien, comme ici, séparé en deux parties identiques pour être monté en pendentif et en broche. La partie en contact avec la peau est plaquée argent.
Pendentif " Feu et Flammes "
Cuir tressé.
Fleur de Lys
![Fleur_de_Lys](https://p6.storage.canalblog.com/64/94/455958/30099146.jpg)
Certainement la marque au fer rouge la plus ancienne et la plus réalisée La "flétrissure" est avec les trois lettres infamantes G.A.L. pour galère, une marque qui vous lie pour la vie à votre condition de putain.
Remis au goût du jour avec un design épuré il est souvent associé à des initiales. Ce marquage se porte souvent sur l’épaule. Une symbolique très forte réservée aux femelles soumises et fières de l’être.
Le Marquage.
Le marquage au fer rouge est très douloureux et la douleur peut être diminuée. Toutefois il ne faut pas oublier que totalement supprimer la douleur dénature l’acte et sa symbolique.
Le marquage qui est pratiqué ici est un marquage du second degré, la cicatrice est appelée à s’estomper et finalement disparaître au bout de quelque temps. La chaleur du fer reste la même que pour un marquage définitif mais le temps d’application est très rapide. L’épiderme n’aura pas le temps de se cautériser. C’est parfait pour faire un essais avant de se décider pour un marquage définitif.
Le marquage qui est pratiqué ici est un marquage du second degré, la cicatrice est appelée à s’estomper et finalement disparaître au bout de quelque temps. La chaleur du fer reste la même que pour un marquage définitif mais le temps d’application est très rapide. L’épiderme n’aura pas le temps de se cautériser. C’est parfait pour faire un essais avant de se décider pour un marquage définitif.
![Ceremonie_07](https://p8.storage.canalblog.com/83/27/455958/36680705.jpg)
Le BDSM ne doit pas nécessairement impliquer tout cela.
Une personne impliquée dans le BDSM aime attacher l’autre ou être
attachée elle-même, mais n'apprécie pas forcément les extrêmes du SM - par exemple elle n’est pas
intéressée à ressentir ou infliger de la douleur. Parfois, un des
partenaires ne fait que nouer l'autre, sous forme de préliminaires. De
même, beaucoup aiment le contrôle psychologique qu'ils obtiennent en ordonnant
à leur amant de faire certaines choses, mais ne se soucient pas d’être attachés,
ni d'attacher leur amant.
Le BDSM est aussi varié que
les personnes qui le font.
Beaucoup de personnes s'engagent dans des activités BDSM, telles
que l'esclavage ou la fessée mais ne sont pas vraiment intéressées par ce type
de pratiques. C'est parce qu'elles s’imaginent que c'est ça le SM.
Mais alors c’est quoi ?
Mais BDSM ne signifie pas obligatoirement porter une cagoule et
être enchaîné au mur. Si vous aimez être légèrement fessé ou si un
esclavage léger vous excite, alors vous êtes fan de BDSM.
Certains adorent l'esthétique d'un harnais de corde ou d'une forme
complexe de bondage, d'autres ne sont pas intéressés par la
servitude. La clé de toutes ces différentes formes de BDSM reste l’échange
de pouvoir ou de sensation. Une personne, le soumis choisit de s’offrir à
l'autre personne, la dominante qui le contrôle d'une manière ou d'une autre, ou
lui inflige des sensations. Cela signifie permettre à l'autre personne de
l'attacher, ou que l'autre personne puisse la fesser, peu importe. Mais alors
qu’elle est la différence entre le BDSM et le SM ?
Le BDSM est contrôlé mais pas
le SM qui est un abus !
Les gens qui pratiquent le BDSM sous des milliers de formes le
font volontairement, pour le plaisir. Tout ce qui se passe dans une relation
BDSM est consensuel et
il ne s'agit pas seulement que le dominant obtienne ce qu'il veut mais aussi
que le soumis reçoit ce qu'il
mérite. Il s’agit là d’une relation BDSM mais qu’en est-il de la relation SM.
Une dominante SM n'a aucun égard pour les sentiments, les besoins
ou les limites du soumis. Une dominante SM s'intéresse avant tout à ses
besoins et pas aux désirs du soumis. La personne dominante dans un
environnement BDSM veille au bien-être psychologique du soumis pendant et après
une activité, par exemple en fournissant un soutien émotionnel ou physique sous
forme de suivi. Alors que la dominante SM n’a qu’un souci c’est celui de se
faire plaisir.
Le SM ce n'est pas un film
porno.
L'image du SM qui est montrée dans de
nombreux films pornos n’a rien à voir avec la réalité du SM. Ces films montrent des femmes utilisées de diverses
manières pour le plaisir des mâles, souvent par la force. La réalité est
qu'il y a plus de mâles soumis que de femmes soumises. Le SM repose sur les
besoins de la femme et pas sur ceux du soumis.
La femme commande, il
faut être idiot pour faire ça.
Bien que cela puisse sembler logique, la vérité est tout le contraire. Les
personnes douées pour dominer ou infliger la douleur sont moins abruties que
beaucoup d’autres. Pourquoi? Parce que pour bien faire, la dominante est en accord avec son soumis.
En accord avec son
soumis? Le dominant est celui qui appelle les coups. De quoi la
dominante se soucie-t-elle du soumis?
La dynamique d'une relation BDSM est dictée par le soumis
et non par la dominante. Le soumis fixe les limites; le soumis décide
quels endroits peuvent et ne peuvent pas être explorés; le soumis a la
capacité de mettre un terme à la scène. La dominante, à bien des égards,
est simplement un facilitateur. La tâche de la dominante est de créer un
cadre où les personnes impliquées peuvent explorer les fantasmes du soumis.
Alors que dans une relation SM c’est la Dominante qui ne fait que
ce qui lui plait. La dominante ne s'intéresse qu’à sa propre satisfaction et
pas à celle du soumis. En fait, beaucoup de dominantes ne sont motivées que
par leurs désirs. La psychologie d’une relation saine SM est dictée par la
Dominante. Le soumis ne prend plaisir qu’à satisfaire les besoins de la
Dominante.
C'est tout bénef pour la
Dominante ?
Oui en
effet. Le soumis est celui qui est contrôlé, fessé ou enculé, etc. C'est
un abus ? Oui et pour deux
raisons :
1. Dans une relation SM, la Dominante définit les limites.
Une victime d'abus n’a que le choix de subir. La victime ne
peut pas dire à l'agresseur quoi faire, ni combien il faut faire. Le soumis SM
ne fixe pas les limites : quels genres de choses peuvent être (et ne peuvent
pas être faites), combien et pendant combien de temps.
Au sujet des limites, il n’y a pas de limites pour la Dominante
dans le SM alors qu’il y a plus d'une limite dans une relation BDSM.
2. Un soumis SM n’a pas de moyen de se retirer.
Il n’y a pas un mot de code ou un signe quelconque qui permet au
soumis s’il en a assez d’arrêter la scène. Une victime d'abus ne dit pas à
l'agresseur quand arrêter.
Il faut être malade ou avoir
des problèmes pour faire ça ?
Non. Attacher les gens, les fouetter... N'est-ce pas de la folie ? Non. Pour la plupart, les gens SM sont remarquablement bien
équilibrés. Les personnes impliquées dans le SM ne sont généralement ni
abusives, ni issues de milieux où elles ont été maltraitées, car il est peu
probable que les personnes ayant ce type d'expérience soient excitées
sexuellement en donnant le pouvoir à quelqu'un d'autre. Cela ne signifie
pas qu'aucune relation SM n'est abusive - étant donné que les personnes sont ce
qu'elles sont, aucune forme d'interaction humaine n'est à l'abri de la
violence. Mais cela signifie que les personnes que vous rencontrerez dans
la communauté SM sont, pour la plupart, très stables. Beaucoup de
personnes pensent que quiconque s'intéresse au SM est fou.
Ils voient quelqu'un être fouetté ou enculé et disent:
Ils voient quelqu'un être fouetté ou enculé et disent:
- Oh ! Mais c’est du viol…
La psychologie SM
est très différente de la maltraitance.
Dans une relation SM, la psychologie n’est pas guidée par les
limites du soumis mais par les désirs de la dominante. C'est la Dominante
qui dit "Jusqu'ici et pas plus loin", ce qui est tout à fait contraire
à la psychologie de l'abus. Maintenant, je ne dis pas que le soumis SM n’est
jamais victime d'abus.
Dans le "Manuel diagnostique et statistique des troubles
mentaux" publié par l'American Psychiatric Association :
" Les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les
comportements doivent causer une détresse ou des altération du fonctionnement
social, professionnel ou dans d’autres domaines importants pour que le sadisme
sexuel ou le masochisme soit considéré comme un trouble.
Le BDSM n’est pas ce à quoi il ressemble de l’extérieur.
Il ne s’agit pas seulement d’attacher les gens et d’avoir des
relations sexuelles, ni de fouetter arbitrairement des personnes. Il s’agit
d’un sorte de jeu de rôle dans lequel les personnes impliquées réalisent un
fantasme qui consiste à prendre ou à renoncer au pouvoir. Le sexe est
souvent impliqué, mais pas toujours.
Jouer un rôle ? Tout est donc
une sorte de jeu.
C’est
cela. Laisser libre cours à son imagination et à ses pulsions avec une
autre personne. Être la dominante ; votre mari est le soumis. Vous jouez le rôle de l’espionne qui exécute
un contrat, elle vient d’enlever un mâle et va utiliser ce pauvre innocent pour
des expériences perverses. Ou peu importe mais en même temps c'est très
sérieux. Vous créez un cadre qui vous permet de vous amuser et d'explorer des
domaines très puissants de la psychologie humaine tout en repoussant vos limites. De
cette manière, le SM peut être un puissant outil de découverte de soi et
d’exploration.
Vous pouvez également explorer des fantasmes en utilisant des scénarios
de jeu de rôle très chargés psychologiquement. Un tel type d'exploration
est une forme de SM appelée "jeu de résistance", dans laquelle une
personne (le dominant) prend une autre personne (le soumis) par la force et le
soumis est attendu et encouragé à résister par la force. Bien sûr, ce
genre de jeu n’est pas la tasse de thé de tout le monde, mais il peut s’agir
d’une manière amusante et plus sûre d’explorer des fantasmes plus sombres qui
sont très courants chez un nombre surprenant de personnes.
Obliger? Fouetter? C'est
censé être amusant ?
C'est amusant, si c'est votre style de vie. L’expérience de la flagellation n’a rien à
voir avec ce que vous imaginez. C'est plus stimulant que
douloureux. Idem pour l'expérience de jouer, par exemple, un fantasme de viol.
En toute honnêteté, il faut un certain temps pour accepter de se
faire fouetter. Permettre à quelqu'une de le fouetter. Mais ensuite, on ne
peut plus s’en passer.
Se faire sodomiser vraiment profond, le genre qui fait mal
mais on se sent toujours bien. A tel point qu’on redemande la même chose,
mais plus encore.
En outre, lorsque vous êtes sexuellement excité, une flagellation
qui laisse des marques sur les fesses et vous empêche de vous asseoir pour la
semaine qui suit, n'est pas vraiment douloureuse.
Je ne ferais jamais
ça. Je respecte trop mon mari.
Le sodomiser avec des scènes intenses comme le jeu du viol et de
la douleur ne signifie pas que vous ne respectez pas votre mari. Bien au
contraire, le respect de votre mari est absolument primordial si vous
souhaitez faire ces choses extrêmes.
Le respect de votre mâle ne consiste pas seulement à ce qu’il
adopte un comportement idéal selon lequel "les mâles sont censés traiter
les femmes". Le respect de votre mari réside dans une exploration
avec lui, une création, une réalisation avec votre mâle de ces choses que vous
souhaitez faire, le partage très profond de votre amour avec votre mari. Cela
se reflète dans tout ce que vous dites, exprimez, ressentez et réfléchissez
avec lui.
Différentes personnes veulent, ont besoin et valorisent
différentes choses. Le respect reconnaît ces différences. Et
par-dessus tout, le respect fait partie intégrante du processus mutuel
d'exploration et de découverte de soi.
Attends une minute, nous
parlons de SM, pas de bouddhisme.
Que veut dire,
auto-exploration? BDSM est un terme très large
qui englobe de nombreuses pratiques très différentes et de nombreuses croyances
extrêmement différentes. Cependant, l'idée de défier les limites et de
tester les limites est au cœur de toutes ces choses et c'est précisément en
cela que consiste l'exploration de soi.
Vous ne pouvez pas connaître vos limites si vous ne les testez
jamais et ne les explorez jamais. Vous savez peut-être certaines choses
générales, mais vous ne pouvez pas vraiment vous connaître vous-même si vous
n'avez jamais exploré ni expérimenté.
Le SM fournit un contexte et un ensemble d'outils pour explorer
vos limites personnelles de manière amusante et agréable. Il fournit un moyen
pour vous connaître et connaître votre mâle beaucoup plus profondément et
intimement que vous n'auriez pu le penser. Et cela peut vraiment enrichir
votre vie et la vie de votre soumis. En fin de compte, si votre objectif est d’atteindre
l’épanouissement personnel par la connaissance de soi, il faut six mois dans
une relation SM et trois ans dans un monastère tibétain.
Mais où est la
limite? Quand c'est trop?
La limite, c’est où vous voulez. Il n'y a pas une seule façon
de "faire" du SM et tout le monde ne veut pas la même chose. Si
vous aimez le fouetter mais que vous ne voulez pas le ligoter, alors ne le
faites pas. Chaque femme est unique, toutes n'ont pas les mêmes
fantasmes. Si vous n'aimez pas quelque chose, ne le faites pas.
Peut-on arrêter?
Certaines femmes ont peur d’explorer de nouvelles choses au lit,
car elles craignent de commencer à faire des "choses perverses" et de
ne plus pouvoir revenir au sexe "normal". Ce n'est absolument pas du
tout le cas. Et vous allez trouver toutes sortes de nouvelles choses
amusantes. Ainsi, vous constatez qu'il y a des choses qui vous excitent et que
vous n'auriez jamais imaginées. Mais encore une fois, au cours de votre
vie, vous allez découvrir de nouvelles choses qui vous attirent, le SM ne fait
qu’accélérer les choses.
Et bien sûr, vous pouvez vous arrêter. Ce n’est pas parce que
vous essayez quelque chose de nouveau que vous allez devenir folle et déchaînée. Cela
signifie simplement que vous allez découvrir quelque chose de nouveau, c'est
tout.
Comment savoir si je suis une
dominante ?
Comment savoir si
j'aime ces choses ? Cela
dépend de vous. Il n'y a pas qu'un seul type de femme qui aime le SM et le
mâle n’est pas que dominant ou la femme soumise. En fait, le plus grand
nombre penche en faveur du mâle soumis.
Et vous n'avez même pas besoin
de vous attarder sur la terminologie. Ce n'est vraiment pas important. Avez-vous
déjà eu envie de sodomiser votre mari, de le fouetter, de l’humilier ? La
liste est longue et vous aimeriez expérimenter avec votre lui ce genre de
chose. Il y a pire dans la vie que d'avoir une sexualité épanouie et si
vous expérimentez et décidez que ce n'est pas pour vous, qu'il en soit ainsi.
Pourquoi quelqu'un
accepte tout cela?
C'est une question compliquée. Mais la réponse la plus courte c’est
parce que c'est amusant…
Pourquoi quelqu'un
accepte tout cela?
C'est une question compliquée. Mais la réponse la plus courte c’est
parce que c'est amusant, c'est très excitant et extrêmement
puissant. C'est un excellent moyen d'explorer différents types de
fantasmes de manière exaltante.
Les gens sont dominants ou soumis pour différentes raisons. Être
soumis dans le SM peut être extrêmement libérateur, en particulier pour les personnes
qui ne sont pas à l'aise pour explorer leur sexualité ou leurs frontières
personnelles. Lorsque vous acceptez de vous soumettre, vous abandonnez la
responsabilité de ce qui se passe. À condition de faire confiance à la personne
qui est dominante, vous pouvez vous détendre mentalement et vous concentrer sur
le rôle que vous êtes en train de créer. En tant que dominante, le plaisir
vient de la construction du scénario et de son interprétation. Vous
déterminez le sort du soumis, vous construisez votre monde fantastique et le
rendez réel. Être dominante demande beaucoup d’amour, son rôle est de
créer un fantasme qui emmène son soumis partout où elle veut aller et de le
concrétiser.
Le SM est une expérience très personnelle et enrichissante
Je
suis SM parce que je veux plus. Je veux plus d'expérience, je veux plus
d'intensité. Je veux plus aimer, sentir, penser, expérimenter, être
plus. Je veux vivre la vie dans l'immodération, pas la modération. Je
veux faire l'expérience de l'intensité parce que je veux vivre ardemment. Je me soumets parce que je veux être emmené dans cet
endroit où la raison et la pensée disparaissent où il ne reste plus que ce que
je ressens. Je prends le contrôle parce que je
veux l'emmener à cet endroit, parce que quand je deviens le réalisateur de mon
monde, quand je peux pour un temps me libérer, ici ou ailleurs, alors je sens
ce que c’est que de réveiller la lionne endormie et c’est vraiment un truc
grisonnant. En plus de cela, c'est très romantique.
Romantique? Tu
plaisantes.
Non. C'est l'un des aspects sur le BDSM qui n'est pas évident
à saisir pour quelqu'un de l'extérieur. Lorsqu'une dominante vit son SM, elle libère
toute son attention sur ses propres désirs. Une dominante accorde une attention
toute particulière à son soumis, à la manière dont il réagit à ses plaisirs. A
la façon et à ce qu'il ressent, lorsqu’elle abuse de lui. Une dominante SM se caractérise par une volonté
d'explorer toutes les possibilités de l'amour afin d'exprimer ses états d'âme. C’est une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide
et le sublime, l'exotisme et le passé, l'idéal ou le cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique … C'est très romantique.
Donc, vous attachez votre
mari au lit. Et alors?
C'est plus que simplement l’attacher au lit. Les bonnes
choses ne sont pas dans les cordes c'est dans ce que vous êtes pendant que
vous faites les nœuds. Pensez-y comme à un jeu de rôle ou, si vous voulez,
pensez à ceci : le mâle est allongé impuissant sous la femme, les mains et les pieds
attachés, les yeux bandés et elle a tous les pouvoirs, il a peur et ne sait pas
quand elle va commencer ...
Les yeux bandés?
Oui ! De cette façon, le soumis ne peut pas voir ce qui va se
passer et il se concentre davantage sur ce qu'il ressent. En tout cas, il est
là, les pieds et poings liés. C’est vrai que ligoter quelqu'un est ennuyeux
mais le plaisir est dans les divertissements qui vont avec. Lorsqu’il est
maîtrisé, il vit cette délicieuse sensation d'impuissance, sa femme est libre
de faire n'importe quoi avec son corps vulnérable, c'est amusant. Le même genre
de plaisir peut être obtenu lorsque la femme contrôle son amoureux. La partie
amusante c’est que le mâle est obligé d'obéir. Il se soumet quand sa femme lui
dit de baisser son pantalon et de tendre ses fesses. Lorsqu'elle lui dit, qu’il
est sa salope et qu'elle va tout faire pour jouir et se faire plaisir. C’est un
bouleversement qui proclame le culte de la femme avec une sensibilité intense et met le mâle
devant son destin improbable et inquiétant alors qu’il livre l’expression de
ses sentiments jusqu’à la passion.
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