LE SM C'EST BIZARRE





LE SM C’EST BIZARRE. 

Pourquoi faire ce genre de choses?
En matière de sexualité on peut avoir le désir de comprendre si ce que nous faisons est normal. Mais dès le départ la réponse est faussée si l’on se réfère à une normalité. En réalité, la sexualité unique n’existe pas. Les personnes qui parlent de relation sexuelle normale ont probablement une image de ce à quoi cela ressemble. Peut-être est-ce en rapport avec la procréation comme objectif qui correspond physiquement au pénis pénétrant le vagin, les lumières éteintes.
Pourtant il doit y avoir une raison pour que les gens s'écartent de ce qui est "normal". Le fait est que les humains se sont toujours engagés dans une grande variété d'activités sexuelles différentes. Toutes sortes de choses font partie de l'expérience sexuelle humaine. Le rapport vaginal, oral et anal. La relation sexuelle entre deux personnes ou plus de deux personnes de sexe opposé ou semblable et bien sûr les relations sexuelles perverses. Toutes les possibilités offertes de la condition sexuelle humaine depuis la nuit des temps. En ce qui concerne le sexe, il n’existe pas de normalité.


Ce sont les conséquences de maltraitance…
Il doit tout de même y avoir quelque chose qui ne va pas chez celui qui aime être sodomisé ou fouetté. Il a dû être maltraité dans son enfance pour aimer ça. Bien-sûr, il y a des personnes SM qui ont subi des abus ou des traumatismes mais pas plus que chez les personnes vanilles. Ce n'est pas une jeunesse de maltraitance qui fait qu’une personne aime se faire enculer en levrette ou cravacher jusqu’au sang. En fait, des études scientifiques montrent que le pratiquant SM est plus sain psychologiquement que le pratiquant vanille.



Mais être fouetté… Pourquoi aimer avoir mal?
Personne ne demande à celle qui aime manger épicé :
- Pourquoi diable te fais-tu des brûlures chimiques? Qu'est-ce qui t’est arrivé dans ton enfance qui t’amène à vivre une expérience culinaire équivalente à de la torture médiévale?
Pour tout ce qui est en dehors de la sexualité, nous comprenons que chacun peut avoir des goûts différents et que cela ne signifie pas qu’il ait eu un traumatisme ou une enfance maltraitée. Nous ne cherchons pas d'abus sexuel enfoui chez une personne qui adore la cuisine au chili lors d'une fête de la choucroute. Chaque personne a des goûts différents et il n'y a pas nécessairement de raison.
Nous pensons que la sexualité est différente pour chacun en grande partie parce que nous savons qu’il n’existe pas de goût unique dans les aliments, mais nous continuons à croire que la sexualité doit être normalisée. Cela est valable pour d'autres activités. Un alpiniste au bout de sa corde s'attend à dévisser, cela fait partie des risques. Il ne gravit pas les pics rocheux sans douleurs ni courbatures. Mais nous n’entendons jamais personne dire :
- Tu fais un sport dangereux qui te blesse que t'est-il arrivé durant ta jeunesse? 
Et bien sûr, la réponse c’est que le but de l'escalade ce n'est pas de mourir ou de se blesser, mais c’est la beauté de l'expérience...
C'est aussi vrai pour le SM. Les marques et les stries ne sont que de beaux souvenirs.


Le fait d’aimer la douleur pour elle-même c’est étrange?
Pour comprendre cela, il faut savoir que c’est l’intensité et non la douleur qui est essentielle. Les pratiquants SM aiment les pratiques intenses. Beaucoup de gens aiment les expériences intenses. Certains aiment que cette intensité soit dans la chambre à coucher, d’autres sur la table de la cuisine ou ailleurs. Je pense que raisonner en termes d'intensité aide davantage à comprendre pourquoi quelqu'un peut être attiré vers le SM, au lieu d’y réfléchir en termes de douleur.



D'accord, mais c’est quoi alors le SM ou BDSM?
BDSM est un acronyme de B & D : Bondage & Discipline, D & S : Dominance & Soumission et S & M : Sado-Masochisme. BDSM se réfère à tout ou partie de ces choses et à beaucoup d'autres.
Attacher votre amoureux est BDSM; il en va de même de le flageller, de le diriger, de le sodomiser ou de mille autres choses. Le BDSM est très érotique et implique le sexe et une tension sexuelle. Alors que le SM lui est beaucoup plus hard et extrême ...
Une personne, le soumis accepte de se soumettre à une autre personne la dominante. Certaines personnes aiment être soumises tout le temps, d'autres aiment être dominantes tout le temps. Certaines aiment changer, soumises un jour et dominantes le lendemain.
Beaucoup de gens pratiquent certains éléments du BDSM dans leur vie sexuelle sans même en être conscients. Ils peuvent penser que le SM est un truc de malade. Ce que les gens font avec des fouets ce n’est pas normal mais ils se bandent parfois les yeux ou s'attachent et utilisent de la crème fouettée ... Toutes ces choses sont BDSM. 
Le BDSM n'est pas nécessairement un sadomasochisme hardcore, le SM lui par contre est ultra hardcore. Mais les deux peuvent être remarquablement subtils, sensuels et doux. Ligoter votre partenaire sur le lit et caresser son corps avec de la soie, des cubes de glace ou de la fourrure est BDSM, appelé "jeu de sensations". Ligoter le même partenaire et le marquer au fer rouge, ça c'est SM !
Visitez Corpus Delicti :


Le Fer et le Feu.


Le branding ou marquage au fer rouge est une preuve ultime d'amour. Plus loin que le tatouage son acceptation va au-delà des clichés "fashion". Il se doit d’être aussi beau qu’un bijou. Lorsque j’ai vu de près pour la première fois des marques de branding réalisées avec des fers mal forgés, rustiques, voir avec des pyrograveurs ou du fil de fer porté au rouge, j’ai été frappé par leur peu d’esthétique. Il me semblait dommage que cet instant de souffrance consenti ne soit pas suivi d’une marque que l’on soit fier de porter.
Comme pour le tatouage je pensais qu’il était nécessaire d’appliquer des règles strictes de réalisation et d’utiliser des outils adéquats. Dans mon idée un fer appliqué dans les règles de l’Art doit laisser une belle marque. Avec l’aide d’une amie médecin, j’ai étudié de nombreux cas de brûlures et appris à les contrôler au mieux en cernant la température à appliquer pour ne pas aller au-delà du marquage du derme.
Étonnement c’est un alliage d’art qui va fournir le matériau idéal à la réalisation de mes fers. Je peux maintenant vous proposer une gamme de fers en alliage adaptés à cette pratique.
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Les fers sont réalisés à votre demande suivant vos désirs. Un projet est établi en tenant compte des contraintes techniques et physiologiques. Une esquisse vous est soumise, puis, après acceptation, les fers sont réalisés. Les fers sont livrés accompagné d’une notice d’utilisation qu’il faudra suivre à la lettre. Le marquage peu également être réalisé par mes soins. Après la cérémonie de marquage, le fer peut être monté en broche ou pendentif dans le style des bijoux Corpus Delicti.
Pendentif_feu_et_flammes
Pour garder un témoin de ce moment fort ! Révélez au monde, par ce bijou, la marque qui orne maintenant votre peau. Une fois le marquage au fer rouge réalisé, le motif en bronze est désolidarisé de son manche, gardé entier ou bien, comme ici, séparé en deux parties identiques pour être monté en pendentif et en broche. La partie en contact avec la peau est plaquée argent.

Pendentif " Feu et Flammes "
Cuir tressé.

Fleur de Lys

Fleur_de_Lys
Certainement la marque au fer rouge la plus ancienne et la plus réalisée La "flétrissure" est avec les trois lettres infamantes G.A.L. pour galère, une marque qui vous lie pour la vie à votre condition de putain.
Remis au goût du jour avec un design épuré il est souvent associé à des initiales. Ce marquage se porte souvent sur l’épaule. Une symbolique très forte réservée aux femelles soumises et fières de l’être.

Le Marquage.

Le marquage au fer rouge est très douloureux et la douleur peut être diminuée. Toutefois il ne faut pas oublier que totalement supprimer la douleur dénature l’acte et sa symbolique.
Le marquage qui est pratiqué ici est un marquage du second degré, la cicatrice est appelée à s’estomper et finalement disparaître au bout de quelque temps. La chaleur du fer reste la même que pour un marquage définitif mais le temps d’application est très rapide. L’épiderme n’aura pas le temps de se cautériser. C’est parfait pour faire un essais avant de se décider pour un marquage définitif.
Ceremonie_07





Le BDSM ne doit pas nécessairement impliquer tout cela.
Une personne impliquée dans le BDSM aime attacher l’autre ou être attachée elle-même, mais n'apprécie pas forcément les extrêmes du SM - par exemple elle n’est pas intéressée à ressentir ou infliger de la douleur. Parfois, un des partenaires ne fait que nouer l'autre, sous forme de préliminaires. De même, beaucoup aiment le contrôle psychologique qu'ils obtiennent en ordonnant à leur amant de faire certaines choses, mais ne se soucient pas d’être attachés, ni d'attacher leur amant.

Le BDSM est aussi varié que les personnes qui le font.
Beaucoup de personnes s'engagent dans des activités BDSM, telles que l'esclavage ou la fessée mais ne sont pas vraiment intéressées par ce type de pratiques. C'est parce qu'elles s’imaginent que c'est ça le SM.


Mais alors c’est quoi ?
Mais BDSM ne signifie pas obligatoirement porter une cagoule et être enchaîné au mur. Si vous aimez être légèrement fessé ou si un esclavage léger vous excite, alors vous êtes fan de BDSM.
Certains adorent l'esthétique d'un harnais de corde ou d'une forme complexe de bondage, d'autres ne sont pas intéressés par la servitude. La clé de toutes ces différentes formes de BDSM reste l’échange de pouvoir ou de sensation. Une personne, le soumis choisit de s’offrir à l'autre personne, la dominante qui le contrôle d'une manière ou d'une autre, ou lui inflige des sensations. Cela signifie permettre à l'autre personne de l'attacher, ou que l'autre personne puisse la fesser, peu importe. Mais alors qu’elle est la différence entre le BDSM et le SM ?

Le BDSM est contrôlé mais pas le SM qui est un abus !
Les gens qui pratiquent le BDSM sous des milliers de formes le font volontairement, pour le plaisir. Tout ce qui se passe dans une relation BDSM est consensuel et il ne s'agit pas seulement que le dominant obtienne ce qu'il veut mais aussi que le soumis reçoit ce qu'il mérite. Il s’agit là d’une relation BDSM mais qu’en est-il de la relation SM.
Une dominante SM n'a aucun égard pour les sentiments, les besoins ou les limites du soumis. Une dominante SM s'intéresse avant tout à ses besoins et pas aux désirs du soumis. La personne dominante dans un environnement BDSM veille au bien-être psychologique du soumis pendant et après une activité, par exemple en fournissant un soutien émotionnel ou physique sous forme de suivi. Alors que la dominante SM n’a qu’un souci c’est celui de se faire plaisir.


Le SM ce n'est pas un film porno.
L'image du SM qui est montrée dans de nombreux films pornos n’a rien à voir avec la réalité du SM. Ces films montrent des femmes utilisées de diverses manières pour le plaisir des mâles, souvent par la force. La réalité est qu'il y a plus de mâles soumis que de femmes soumises. Le SM repose sur les besoins de la femme et pas sur ceux du soumis.



La femme commande, il faut être idiot pour faire ça.
Bien que cela puisse sembler logique, la vérité est tout le contraire. Les personnes douées pour dominer ou infliger la douleur sont moins abruties que beaucoup d’autres. Pourquoi? Parce que pour bien faire, la dominante est en accord avec son soumis.

En accord avec son soumis? Le dominant est celui qui appelle les coups. De quoi la dominante se soucie-t-elle du soumis?
La dynamique d'une relation BDSM est dictée par le soumis et non par la dominante. Le soumis fixe les limites; le soumis décide quels endroits peuvent et ne peuvent pas être explorés; le soumis a la capacité de mettre un terme à la scène. La dominante, à bien des égards, est simplement un facilitateur. La tâche de la dominante est de créer un cadre où les personnes impliquées peuvent explorer les fantasmes du soumis.
Alors que dans une relation SM c’est la Dominante qui ne fait que ce qui lui plait. La dominante ne s'intéresse qu’à sa propre satisfaction et pas à celle du soumis. En fait, beaucoup de dominantes ne sont motivées que par leurs désirs. La psychologie d’une relation saine SM est dictée par la Dominante. Le soumis ne prend plaisir qu’à satisfaire les besoins de la Dominante. 


C'est tout bénef pour la Dominante ? 
Oui en effet. Le soumis est celui qui est contrôlé, fessé ou enculé, etc. C'est un abus ? Oui et pour deux raisons :
1. Dans une relation SM, la Dominante définit les limites. 
Une victime d'abus n’a que le choix de subir. La victime ne peut pas dire à l'agresseur quoi faire, ni combien il faut faire. Le soumis SM ne fixe pas les limites : quels genres de choses peuvent être (et ne peuvent pas être faites), combien et pendant combien de temps.
Au sujet des limites, il n’y a pas de limites pour la Dominante dans le SM alors qu’il y a plus d'une limite dans une relation BDSM. 
2. Un soumis SM n’a pas de moyen de se retirer. 
Il n’y a pas un mot de code ou un signe quelconque qui permet au soumis s’il en a assez d’arrêter la scène. Une victime d'abus ne dit pas à l'agresseur quand arrêter.


Il faut être malade ou avoir des problèmes pour faire ça ?
Non. Attacher les gens, les fouetter... N'est-ce pas de la folie ? Non. Pour la plupart, les gens SM sont remarquablement bien équilibrés. Les personnes impliquées dans le SM ne sont généralement ni abusives, ni issues de milieux où elles ont été maltraitées, car il est peu probable que les personnes ayant ce type d'expérience soient excitées sexuellement en donnant le pouvoir à quelqu'un d'autre. Cela ne signifie pas qu'aucune relation SM n'est abusive - étant donné que les personnes sont ce qu'elles sont, aucune forme d'interaction humaine n'est à l'abri de la violence. Mais cela signifie que les personnes que vous rencontrerez dans la communauté SM sont, pour la plupart, très stables. Beaucoup de personnes pensent que quiconque s'intéresse au SM est fou. 
Ils voient quelqu'un être fouetté ou enculé et disent:
- Oh ! Mais c’est du viol…




Lpsychologie SM est très différente de la maltraitance.
Dans une relation SM, la psychologie n’est pas guidée par les limites du soumis mais par les désirs de la dominante. C'est la Dominante qui dit "Jusqu'ici et pas plus loin", ce qui est tout à fait contraire à la psychologie de l'abus. Maintenant, je ne dis pas que le soumis SM n’est jamais victime d'abus. 
Dans le "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux" publié par l'American Psychiatric Association :
Les fantasmes, les pulsions sexuelles ou les comportements doivent causer une détresse ou des altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants pour que le sadisme sexuel ou le masochisme soit considéré comme un trouble.

Le BDSM n’est pas ce à quoi il ressemble de l’extérieur. 
Il ne s’agit pas seulement d’attacher les gens et d’avoir des relations sexuelles, ni de fouetter arbitrairement des personnes. Il s’agit d’un sorte de jeu de rôle dans lequel les personnes impliquées réalisent un fantasme qui consiste à prendre ou à renoncer au pouvoir. Le sexe est souvent impliqué, mais pas toujours.

Jouer un rôle ? Tout est donc une sorte de jeu.
C’est cela. Laisser libre cours à son imagination et à ses pulsions avec une autre personne. Être la dominante ; votre mari est le soumis. Vous jouez le rôle de l’espionne qui exécute un contrat, elle vient d’enlever un mâle et va utiliser ce pauvre innocent pour des expériences perverses. Ou peu importe mais en même temps c'est très sérieux. Vous créez un cadre qui vous permet de vous amuser et d'explorer des domaines très puissants de la psychologie humaine tout en repoussant vos limites. De cette manière, le SM peut être un puissant outil de découverte de soi et d’exploration.
Vous pouvez également explorer des fantasmes en utilisant des scénarios de jeu de rôle très chargés psychologiquement. Un tel type d'exploration est une forme de SM appelée "jeu de résistance", dans laquelle une personne (le dominant) prend une autre personne (le soumis) par la force et le soumis est attendu et encouragé à résister par la force. Bien sûr, ce genre de jeu n’est pas la tasse de thé de tout le monde, mais il peut s’agir d’une manière amusante et plus sûre d’explorer des fantasmes plus sombres qui sont très courants chez un nombre surprenant de personnes.


Obliger? Fouetter? C'est censé être amusant ?
C'est amusant, si c'est votre style de vie. L’expérience de la flagellation n’a rien à voir avec ce que vous imaginez. C'est plus stimulant que douloureux. Idem pour l'expérience de jouer, par exemple, un fantasme de viol.
En toute honnêteté, il faut un certain temps pour accepter de se faire fouetter. Permettre à quelqu'une de le fouetter. Mais ensuite, on ne peut plus s’en passer.
Se faire sodomiser vraiment profond, le genre qui fait mal mais on se sent toujours bien. A tel point qu’on redemande la même chose, mais plus encore.
En outre, lorsque vous êtes sexuellement excité, une flagellation qui laisse des marques sur les fesses et vous empêche de vous asseoir pour la semaine qui suit, n'est pas vraiment douloureuse.

Je ne ferais jamais ça. Je respecte trop mon mari.
Le sodomiser avec des scènes intenses comme le jeu du viol et de la douleur ne signifie pas que vous ne respectez pas votre mari. Bien au contraire, le respect de votre mari est absolument primordial si vous souhaitez faire ces choses extrêmes.
Le respect de votre mâle ne consiste pas seulement à ce qu’il adopte un comportement idéal selon lequel "les mâles sont censés traiter les femmes". Le respect de votre mari réside dans une exploration avec lui, une création, une réalisation avec votre mâle de ces choses que vous souhaitez faire, le partage très profond de votre amour avec votre mari. Cela se reflète dans tout ce que vous dites, exprimez, ressentez et réfléchissez avec lui.
Différentes personnes veulent, ont besoin et valorisent différentes choses. Le respect reconnaît ces différences. Et par-dessus tout, le respect fait partie intégrante du processus mutuel d'exploration et de découverte de soi.


Attends une minute, nous parlons de SM, pas de bouddhisme. 
Que veut dire, auto-exploration? BDSM est un terme très large qui englobe de nombreuses pratiques très différentes et de nombreuses croyances extrêmement différentes. Cependant, l'idée de défier les limites et de tester les limites est au cœur de toutes ces choses et c'est précisément en cela que consiste l'exploration de soi.
Vous ne pouvez pas connaître vos limites si vous ne les testez jamais et ne les explorez jamais. Vous savez peut-être certaines choses générales, mais vous ne pouvez pas vraiment vous connaître vous-même si vous n'avez jamais exploré ni expérimenté. 
Le SM fournit un contexte et un ensemble d'outils pour explorer vos limites personnelles de manière amusante et agréable. Il fournit un moyen pour vous connaître et connaître votre mâle beaucoup plus profondément et intimement que vous n'auriez pu le penser. Et cela peut vraiment enrichir votre vie et la vie de votre soumis. En fin de compte, si votre objectif est d’atteindre l’épanouissement personnel par la connaissance de soi, il faut six mois dans une relation SM et trois ans dans un monastère tibétain.

Mais où est la limite? Quand c'est trop?
La limite, c’est où vous voulez. Il n'y a pas une seule façon de "faire" du SM et tout le monde ne veut pas la même chose. Si vous aimez le fouetter mais que vous ne voulez pas le ligoter, alors ne le faites pas. Chaque femme est unique, toutes n'ont pas les mêmes fantasmes. Si vous n'aimez pas quelque chose, ne le faites pas.

Peut-on arrêter?
Certaines femmes ont peur d’explorer de nouvelles choses au lit, car elles craignent de commencer à faire des "choses perverses" et de ne plus pouvoir revenir au sexe "normal". Ce n'est absolument pas du tout le cas. Et vous allez trouver toutes sortes de nouvelles choses amusantes. Ainsi, vous constatez qu'il y a des choses qui vous excitent et que vous n'auriez jamais imaginées. Mais encore une fois, au cours de votre vie, vous allez découvrir de nouvelles choses qui vous attirent, le SM ne fait qu’accélérer les choses.
Et bien sûr, vous pouvez vous arrêter. Ce n’est pas parce que vous essayez quelque chose de nouveau que vous allez devenir folle et déchaînée. Cela signifie simplement que vous allez découvrir quelque chose de nouveau, c'est tout.


Comment savoir si je suis une dominante ? 
Comment savoir si j'aime ces choses ? Cela dépend de vous. Il n'y a pas qu'un seul type de femme qui aime le SM et le mâle n’est pas que dominant ou la femme soumise. En fait, le plus grand nombre penche en faveur du mâle soumis.
Et vous n'avez même pas besoin de vous attarder sur la terminologie. Ce n'est vraiment pas important. Avez-vous déjà eu envie de sodomiser votre mari, de le fouetter, de l’humilier ? La liste est longue et vous aimeriez expérimenter avec votre lui ce genre de chose. Il y a pire dans la vie que d'avoir une sexualité épanouie et si vous expérimentez et décidez que ce n'est pas pour vous, qu'il en soit ainsi.

Pourquoi quelqu'un accepte tout cela?
C'est une question compliquée. Mais la réponse la plus courte c’est parce que c'est amusant…

Pourquoi quelqu'un accepte tout cela?
C'est une question compliquée. Mais la réponse la plus courte c’est parce que c'est amusant, c'est très excitant et extrêmement puissant. C'est un excellent moyen d'explorer différents types de fantasmes de manière exaltante.
Les gens sont dominants ou soumis pour différentes raisons. Être soumis dans le SM peut être extrêmement libérateur, en particulier pour les personnes qui ne sont pas à l'aise pour explorer leur sexualité ou leurs frontières personnelles. Lorsque vous acceptez de vous soumettre, vous abandonnez la responsabilité de ce qui se passe. À condition de faire confiance à la personne qui est dominante, vous pouvez vous détendre mentalement et vous concentrer sur le rôle que vous êtes en train de créer. En tant que dominante, le plaisir vient de la construction du scénario et de son interprétation. Vous déterminez le sort du soumis, vous construisez votre monde fantastique et le rendez réel. Être dominante demande beaucoup d’amour, son rôle est de créer un fantasme qui emmène son soumis partout où elle veut aller et de le concrétiser.


Le SM est une expérience très personnelle et enrichissante
Je suis SM parce que je veux plus. Je veux plus d'expérience, je veux plus d'intensité. Je veux plus aimer, sentir, penser, expérimenter, être plus. Je veux vivre la vie dans l'immodération, pas la modération. Je veux faire l'expérience de l'intensité parce que je veux vivre ardemment. Je me soumets parce que je veux être emmené dans cet endroit où la raison et la pensée disparaissent où il ne reste plus que ce que je ressens. Je prends le contrôle parce que je veux l'emmener à cet endroit, parce que quand je deviens le réalisateur de mon monde, quand je peux pour un temps me libérer, ici ou ailleurs, alors je sens ce que c’est que de réveiller la lionne endormie et c’est vraiment un truc grisonnant. En plus de cela, c'est très romantique.


Romantique? Tu plaisantes.
Non. C'est l'un des aspects sur le BDSM qui n'est pas évident à saisir pour quelqu'un de l'extérieur. Lorsqu'une dominante vit son SM, elle libère toute son attention sur ses propres désirs. Une dominante accorde une attention toute particulière à son soumis, à la manière dont il réagit à ses plaisirs. A la façon et à ce qu'il ressent, lorsqu’elle abuse de lui. Une dominante SM se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'amour afin d'exprimer ses états d'âme. C’est une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé, l'idéal ou le cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique  C'est très romantique.


Donc, vous attachez votre mari au lit. Et alors?
C'est plus que simplement l’attacher au lit. Les bonnes choses ne sont pas dans les cordes c'est dans ce que vous êtes pendant que vous faites les nœuds. Pensez-y comme à un jeu de rôle ou, si vous voulez, pensez à ceci : le mâle est allongé impuissant sous la femme, les mains et les pieds attachés, les yeux bandés et elle a tous les pouvoirs, il a peur et ne sait pas quand elle va commencer ...


Les yeux bandés?
Oui ! De cette façon, le soumis ne peut pas voir ce qui va se passer et il se concentre davantage sur ce qu'il ressent. En tout cas, il est là, les pieds et poings liés. C’est vrai que ligoter quelqu'un est ennuyeux mais le plaisir est dans les divertissements qui vont avec. Lorsqu’il est maîtrisé, il vit cette délicieuse sensation d'impuissance, sa femme est libre de faire n'importe quoi avec son corps vulnérable, c'est amusant. Le même genre de plaisir peut être obtenu lorsque la femme contrôle son amoureux. La partie amusante c’est que le mâle est obligé d'obéir. Il se soumet quand sa femme lui dit de baisser son pantalon et de tendre ses fesses. Lorsqu'elle lui dit, qu’il est sa salope et qu'elle va tout faire pour jouir et se faire plaisir. C’est un bouleversement qui proclame le culte de la femme avec une sensibilité intense et met le mâle devant son destin improbable et inquiétant alors qu’il livre l’expression de ses sentiments jusqu’à la passion.





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